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De Brigantio à Villette

Godeleine LOGEZ
201 pages
25 €

Connaître le passé pour mieux comprendre le présent et orienter l’avenir. Nos villages ont connu une transformation tellement rapide en un peu moins d’un siècle que le risque est grand d’oublier ce qui a fait la spécificité d’un territoire englobé dans une entité toujours plus vaste et uniformisante. Ce livre a été écrit pour conserver la mémoire d’un passé, parfois glorieux, parfois douloureux, celle de lieux aujourd’hui méconnaissables.
Godeleine LOGEZ est docteur ès lettres, professeur des universités, membre de la SHAA.

L’émigration du canton d’Aime en Tarentaise, de la Savoie vers la Lorraine
aux XVIIe et XVIIIe siècles

Noël SIMON-CHAUTEMPS
188 pages
15 €

Depuis des siècles les habitants de la Tarentaise, de la Maurienne, du Faucigny et d’autres contrées montagnardes ont émigré. Les longs hivers ne permettent pas de nourrir toute la population. Les lieux d’émigration sont très diffus dans toute l’Europe. Mais, s’il y a une destination choisie par de nombreux migrants d’Aime et des environs en Tarentaise, c’est bien la Lorraine. Ce duché secoué par la guerre de Trente ans au début du XVIIe siècle a joué comme un aspirateur pour repeupler ses contrées. Qu’y font-ils ? Y sont-ils restés ? Se sont-ils bien intégrés ? Que deviennent les descendants d’émigrés ?

Les mots d'autrefois à Mâcot

Lina COUDRAY
19 €

Grâce à Lina Coudray, les Mâcotais(es) ont de la chance ! Ils ont désormais entre leurs mains le dictionnaire et la grammaire de leur langue traditionnelle. Bien plus, ils trouveront une mine de renseignements, d’anecdotes sur la vie de leurs ancêtres.
Plus largement en Tarentaise, ce sont toutes les personnes, patoisantes ou non, intéressées par le francoprovençal qui trouveront leur bonheur dans cet ouvrage.
Un dictionnaire qui paraît, c’est l’aboutissement d’une longue et fructueuse recherche, mais c’est surtout une mémoire pour les générations futures.

Du sel de l'eau des hommes
Les salines de l'Arbonne à Bourg Saint Maurice

Henri BEGUIN
15 €

En Haute Tarentaise la mémoire collective a conservé des traces d’une exploitation de sel dans le vallon de l’Arbonne.
Ce torrent capricieux a plusieurs fois remodelé le relief et donc la physionomie de la ville de Bourg Saint Maurice située en dessous.
Néanmoins sur les flancs de ce vallon s’est établie une activité devenue une véritable petite industrie d’extraction et de transformation de sel.
Même s’il ne subsiste que peu de traces de cette activité, l’histoire méritait d’en être contée.

Les chocolatiers du canton d'Aime en Savoie chez Menier en Seine-et-Marne

Christian VIEUX
15 €

Automne 1886, à Aime en Tarentaise. C’est décidé, François-Félicien doit quitter le hameau du Châtelard : plus personne ne peut vivre sur ce caillou.
A la suite d’autres familles des environs, il part travailler dans la moderne usine MENIER en Seine et Marne. Près de la moitié des ouvriers de la chocolaterie ont laissé leurs terres natales, d’Auvergne, de Bretagne, de Belgique ou du Morvan pour tenter de faire fortune dans cette région que nous appelons aujourd’hui Marne la Vallée.
Grâce à de nombreuses illustrations et documents d’époque, ce livre explique comment s’est organisée cette migration. A la suite de quelques personnages, nous pénétrons dans ce monde bouleversant de l’industrialisation du 19ème siècle.

La chapelle Saint-Eustache de Villaroland
Un joyau du berceau Tarin

Humbert Jacomet - Godeleine Logez - Jean-François Wadier
15 €

Cet ouvrage est la toute première publication sur la chapelle Saint-Eustache de Villaroland, un hameau du village de Tessens, dans la commune d’Aime-La Plagne en Savoie.
Il en évoque tous les aspects : son architecture romane ou de « tradition romane » compte tenu de l’incertitude de la date de sa fondation (XIIème siècle ou XIVème siècle ?), son histoire, ses peintures murales anciennes, récemment redécouvertes, ainsi que sa statuaire.
Né de la rencontre de trois personnalités très différentes, réunies par un émerveillement commun devant les trésors, uniques en Savoie, qu’elle abrite. Cet ouvrage, abondamment illustré intéressera aussi bien le profane que le spécialiste.

Le plomb et l'argent

Patrick Givelet
25 €

Cette étude couvre l'histoire la mine de plomb argentifère de Peisey depuis sa découverte au début du XVIIIe siècle jusqu'à sa fermeture en 1866. Gérée tantôt sous concession privée tantôt en régie publique, à la fois mine et usine, elle aura fourni en plomb l'Arsenal et en argent l'Hôtel des Monnaies du royaume de Piémont Sardaigne, l'armée des révolutionnaires français et de l'empire napoléonien, et aussi l'industrie privée.
Que ce soit les machines et outils d'exploitation minière, les mouvements migratoires de sa main-d'oeuvre ou les pathologies auxquelles s'exposaient les mineurs, les problématiques analysées sont révélatrices de “l'art des mines et de la métallurgie” tel qu'il s'exerçait en Europe à cette époque.

L'immigration savoyarde dans les vallées vaudoises du Piémont 1686-1690

Noël SIMON-CHAUTEMPS
~~16 €~~ Épuisé

Le 22 octobre 1685, Louis XIV révoque l’Edit de Nantes, l’année suivante, il oblige Victor-Amédée II, duc de Savoie, son neveu par alliance à chasser les Vaudois, membres de l’église réformée, des vallées qu’ils occupent depuis des générations. Les rescapés des massacres et emprisonnements qui s’ensuivent se réfugient en Suisse. Victor-Amédée II fait appel à ses sujets pour repeupler les vallées devenues désertiques. De nombreuses familles savoyardes vont tenter l’aventure qui s’avérera plus compliquée que prévue.
A la fin de 1689, quand enfin tout semble aller pour le mieux pour les nouveaux habitants, les vaudois exilés sont de retour après une « glorieuse rentrée » évitant les armées francaises et savoyardes ….

L'école Française des Mines en Savoie
Peisey-Moûtiers (1802-1814)

Patrick GIVELET
15 €

L'Ecole française des Mines, instituée officiellement sur le site de plomb argentifère de Peisey et installée matériellement à Moûtiers, a fonctionné de 1802 à 1814 alors que la Savoie était le département du Mont Blanc, nouvellement acquis par la Révolution française.
Conçue sous la Convention, instituée par le Consulat et fonctionnant sous l'Empire, elle s'inscrit dans le dispositif des écoles d'application de Polytechnique pour former les ingénieurs des Mines.